jeudi, 25 août 2011

Ski à El Colorado

La semaine dernière, il a neigé en fin de semaine, avec de la neige presque jusqu'au centre ville (point le plus bas de Santiago), ce qui n'est pas fréquent. Avec ces précipitations, les stations de ski ont reçu entre 30 et 40 centimètres de neige fraîche ! Autant dire que c'était tentant d'aller skier...

Et lorsque 2 potes de l'université m'ont dit qu'ils y allaient le lendemain (vendredi), la tentation était vraiment forte ! Malgré une météo annoncée moyenne et des températures à refroidir (le pire que j'ai vu était -32°C pour le haut de la station), j'ai gentiment demandé d'avoir congé et "vamos" !

Et à 7h30, quand on s'est retrouvé le lendemain matin, un ciel parfait, pas un nuage... ;-)



Après avoir loué le matériel, on est montés avec une compagnie de bus (CHF 30.- la journée pour les skis, 15.- pour le transport et 24.- la carte journalière étudiant (prix semaine)). La station occupe l'intégralité du mon El Colorado, avec des pistes plus ou moins parallèles les une des autres... pas très original niveau organisation, mais de l'autre côté quelques pistes un peu plus intéressantes.


Mais avec le soleil toute la journée, une neige vraiment superbe (surtout un peu à côté des pistes) et des températures bien plus élevées que prévues, j'étais bien mieux sur ces hauteur que dans mon labo !

(le sommet au fond est le San Ramon, voir poste précédent)

Et pour finir cette belle journée, photo de groupe, avec (en-haut) Alvaro, (en-bas) Nils (un Suédois), Sébastian et Simone.


Après le ski-ratrack, la rando à peau de phoque, il me manquait le ski de piste. C'est chose faite ! ;-)

mercredi, 17 août 2011

Provincia et San Ramon

Profitant d'un week-end de 3 jours (lundi de l'Assomption), on est partis avec Sebastian pour un trek de 2 jours. Objectif : Provincia (que j'avais déjà fait il y a 4 semaines) et pour le deuxième jour, le San Ramon (à 3253 m).

Le premier jour, la météo était au grand beau et la montée s'est faite tout tranquillement (départ un peu tardif, les deux ayant été à un barbecue le soir d'avant, mais en pleine forme !)


Une fois arrivé en-haut, l'idée était de refaire un igloo (sur le même sommet que le premier). Seba n'en avait jamais fait et souhaitait dormir une fois dans un tel "abri" ! A notre arrivée, on passe par le petit refuge du sommet, où il y avait déjà 4 personnes et on leur dit que l'on essaie de dormir dehors et que si on arrive pas à faire l'igloo, on les rejoindra... la réaction était claire, ils nous attendaient pour un peu plus tard !


Et pourtant, malgré une neige tout sauf idéale pour un igloo, on a finalement réussi à terminer, dans la nuit, le toit. Avec un public (les 5 du refuge) prêt à affronter le froid pour voir la réalisation de ce qui leur paraissait impossible. C'était assez drôle.

Avant de se coucher, petite photo nocturne, avec la lune éclairant la vallée des stations de ski (les lumières au fond).


Et il est temps de s'installer pour la nuit


Le matin, photo de l'igloo (vous remarquerez que l'entrée est un peu grande, mais sur la fin, avec la température qui avait bien chuté, la neige ne tenait vraiment plus du tout, donc impossible de faire mieux, ça s'est joué à 15 minutes pour le toit !).


Deux jours à la montagne, ça veut aussi dire trouver de l'eau. Et ici, la seule source d'eau, c'est la neige ! Le matin, c'est donc au réchaud à gaz que l'on fait fondre la neige pour avoir suffisamment d'eau pour la journée.


Le deuxième jour, c'était 5 heures de montée pour atteindre le San Ramon (j'y croyais pas, et malgré un bon rythme, c'était bien le cas !).


Contrairement au premier jour, le soleil n'était plus de la partie et il faisait froid, très froid... à tel point que l'eau que l'on avait bien fait fondre le matin, s'est congelée dans les bouteilles en plastique. Du jamais vu pour mois ! Bonne surprise de la journée, un autre refuge près du sommet. Inespéré !!! Et la cerise sur le gâteau : le paquet de spaghettis et la soupe à la tomate en sachet laissés par un groupe précédent... le choix de garder les sandwichs pour plus tard était vite fait et c'était un vrai régal, et surtout d'un réconfort fortement apprécié !


Petite photo au début de la descente. 8 heures de descente pour atteindre la vallée... Très longue journée (plus de 13 heures en tout). Heureusement qu'on était les deux bien en forme physiquement, autrement ça aurait pu être difficile. Surtout qu'on a essayé un autre chemin pour descendre, chemin qui nous a certes fait découvrir une autre vallée, mais n'était pas vraiment bon...


La journée s'est terminée avec 2 heures de marche à la frontale, avant que la mère à Seba vienne nous chercher à l'entrée du parc par lequel nous sommes sortis. Fini la journée par un bon repas chaud chez lui, quel bonheur après un telle journée. Et le lendemain, reparti pour une journée au labo. ;-)

jeudi, 11 août 2011

Sport et qualité de l'air

Un de mes plus gros soucis les premiers jours au Chili était de savoir comment j'allais bien pouvoir avoir ma dose de sport hebdomadaire à Santiago. Et oui, avec la qualité de l'air ici, pas trop envie d'aller courir tous les jours... Pour vous faire une idée, voici le relevé des valeurs depuis mon arrivée au Chili pour les particules fines (PM10) mesurées dans le parc juste à côté de l'université [1].


Les valeurs journalières atteignent des pics proches des 200 μg/m3, à mettre en relation avec la valeur de 50 μg/m3 [2] ne devant pas être dépassée plus d'une fois par année en Suisse... (moyennes annuelles suisses inférieures à 30 μg/m3 [2]).

Bref, des chiffres pour traduire l'impression que tu as lorsque tu regardes à l'horizon... non, ce n'est pas du brouillard, c'est bien du smog ! Certes, après un jour de pluie, c'est moins grave (les creux du graphique), mais on reste dans des valeurs élevées. Ainsi, après 5 jours à Santiago, j'ai profité de la première bonne pluie pour aller courrir dans le quartier. Quel bonheur ! (bon j'ai passé pour un fou auprès de mes collocs, mais pas grave).

Puis j'ai appris qu'il y avait une piscine de l'Université. Entrée gratuite pour les étudiants, des lignes pour les différents niveaux et des entraineurs qui te déterminent l'entrainement (collectif). Parfait ! Certes, l'eau n'est n'est pas aussi transparente qu'en Suisse, mais c'est de loin pas l'eau acide au pH de 3.7 de Chennai...


J'essaie d'y aller 3 fois par semaines (à midi, donc ça me fait une pause de presque 3 heures...). En plus de cela, j'ai quand même été courir quelques fois. Je suis monté deux fois sur le San Cristobal, une colline au centre de la ville. C'est assez drôle, c'est le lieu par excellence où les habitants de Santiago viennent faire leur sport. Et comme le sport est affaire de riches ici (tout est super cher, l'entrée à la piscine publique est plus chère qu'en Suisse !), ils sont tous super équipés... Exemple :


Mais certains montaient moins vite en vélo que moi à la course, malgré un équipement au top...

La vue depuis le sommet est très sympa et impressionante. Pour vous donner une idée, j'habite dans les 3 tours jaunes au centre de la photo, juste à droite de la grande tour gris foncé.


Et petite vue panoramique depuis le sommet.



Pour terminer la partie sport, j'ai fait un match de foot avec une équipe d'amis à Sebastian, un collègue du labo. J'espère pouvoir y retourner quelques fois, tellement bon une heure de foot à fond ! ;-)


Histoires de casseroles

Si je devais retenir un mot de ma journée d'hier, ce serait "casserole". Pourquoi ? Pour deux raisons. La première, pour une anecdote au labo. En début d'après-midi, je voulais mettre mes particules (de verre de moins de 100 μm de diamètre) au four pour les faire sécher (et oui, avec l'humidité de l'air, elles sont toujours un peu humides). Je demande à un des 3 techniciens du labo une casserole, pour y mettre les particules. Il m'en donne une première, trop petite pour toute les particules et je lui dis donc qu'il m'en faut une plus grande. C'est alors qu'il me sort une casserole, remplie au 2/3 d'eau, ayant été utilisée pour faire des pâtes et pas nettoyée par la suite, et me la donne comme ça... une fois propre, elle était parfaite. Et oui, c'est ce qu'on appelle de la multi-fonctionnnalité !

La voici la fameuse casserole ! ;-)


Et pour vous donner une idée de l'installation avec laquelle je travaille, voici la partie électronique... La carte au milieu, avec les 6 câbles blancs, c'est la carte qui reçoit le signal des capteurs de pression. A son coin supérieur droit, vous pouvez observer un transformateur avec un bout de scotch... ce dernier (oui oui, le bout de scotch) est vital pour que l'expérience fonctionne bien. Et quand le signal n'est pas bon, tu tapes un coup sur la table et une fois sur deux, ça résout le problème... !

Pas facile tous les jours...

L'autre histoire de casseroles concerne la journée de mobilisation nationale d'hier (oui, une de plus, et demain, à nouveau...). Mais hier c'était une manifestation autorisée avec 100'000 étudiants dans les rues (je les ai tous vu passer devant mon bureau, je peux vous dire qu'ils étaient quelques milliers !!!).

Bref, tout ça pour vous dire que le soir, à 21h00, une action voulait que les gens tapent depuis chez eux sur des casseroles pour faire du bruit, en signe de protestation. C'était une manière de s'opposer au système durant la dictature de Pinochet et pour les Chiliens, ça a donc tout un sens. Comme c'est plus sympa d'être beaucoup pour s'amuser, 100 à 200 personnes se sont retrouvées sur la place devant chez moi pour taper sur leurs casseroles.


Après un moment, ils ont ressenti le besoin de se déplacer sur la route, pour bloquer le carrefour. Avec cela, la police a dû s'en mêler et véhicules "canon à eau" et "lacrymogène" ont fait leur apparition, sans pour autant être employés... Vers 23h30, les plus motivés en avaient aussi assez et ont déserté la place... au plus grand plaisir de ceux qui, comme moi, souhaitaient dormir...

Petit vidéo "de terrain" pour vous montrer l'ambiance assez folle qui régnait. Vous verrez les différents moyens utilisés pour faire du bruit...

lundi, 8 août 2011

Valparaiso

Pour le week-end, on avait prévu un joli tour en montagne avec Laurent, mais la mauvaise météo et la neige annoncée nous on obligé de changer nos plans. C'est ainsi que j'ai été faire un tour à Valparaiso, la deuxième plus grande ville du pays, à 2 heures de bus au nord-ouest de Santiago (au bord de la mer, que l'on a pas ici). Capitale culturelle du pays, elle héberge le siège du Congrès et constitue le principal port du pays.

J'ai commencé la journée par quelques photos au marché du dimanche matin.

Rencontrés quelques personnages marrants...


d'autres un peu moins commodes... (heureusement qu'avec mon 300 mm, je prends les photos de loin !)


La ville est composée d'un centre au bord de la mer, et de 42 collines tout au tour, ce qui donnent un topographie en pente à une importante partie de la ville. Pour contourner cette difficulté, de nombreux funiculaires ont été construits pour monter et descendre à l'intérieur de la ville. Celui que j'ai pris a été construit en 1892... pas tout neuf ! Mais ça marche bien et ça a son charme !


Une fois arrivé en-haut, belle vue sur la ville, avec son port.



Valparaiso est connue pour ses collines mais également pour ces maisons de toutes les couleurs. Et il est vrai que c'est pas la diversité qui manque à ce niveau-là ! Jugez-en vous-même. Malheureusement, le temps couvert n'était pas le meilleur pour les photos.


L'après-midi, je me suis laissé découvrir la ville un peu à l'inconnue, prenant à deux reprises un bus sans trop savoir où il allait, simplement dans la bonne direction. Le second m'a amené sur un des points culminants de la ville (c'est ce que je voulais !). J'y ai trouvé un parc, plus précisément un cimetière, faisant à la fois également office de place de pic-nique. Et oui, plutôt que de pleurer sur les tombes des anciens, pourquoi pas venir passer un bon moment en leur compagnie...


Pour terminer, petit clin d'oeil à ceux qui ont fait le cours de "bio-ingénierie des cours d'eau". C'est certes pas au bord d'une rivière, mais ça reste une stabilisation à l'aide de pneus, qu'on vient verdir avec un peu d'herbe...

Fête nationale bolivienne

Alors que je continuais mon exploration de Santiago hier après-midi, je suis tombé sur une célébration de la fête nationale bolivienne, organisée par les boliviens de Santiago. Musique et danses riches en couleurs étaient au programme. Superbe spectacle ! Voici le groupe que j'ai préféré.




Un autre groupe, avec des danseuses très souriantes...


Et encore un autre groupe, dans un registre de couleurs un peu différentes.


Les costumes plus traditionnelles étaient aussi présents.


Et pour terminer, la relève qui ne tarde pas à s'y mettre !

vendredi, 5 août 2011

Importante journée de manifestation

Hier fut une importante journée de mobilisation à Santiago. Dans la continuation du mouvement de contestation dont j'ai déjà parlé, une première manifestation le matin a réuni les étudiants des collèges et en fin de journée, c'était au tour des universitaires ainsi que des travailleurs de se retrouver. Point de rassemblement ? La plaza Baquedano, juste devant chez moi ! Et évidemment, les deux manifestations n'étaient pas autorisées. Le dispositif policier mis en place était incroyable ! A chaque coin de rue, des policiers et des machines imposantes donnaient un visage de guerre à la ville.


L'objectif principal pour la police semblait être d'éviter le rassemblement sur la place et de disperser dans toutes les directions tout groupe de plus d'une dizaine de personnes. Pas de retenue sur les moyens, canons à eau et lacrymogènes ont été utilisés largement. Sur la photo suivante, l'ellipse rouge indique l'emplacement de notre appartement... et la place devant, c'est la plaza Baquedano...


La cavalerie a également été appelée en renfort...




Pour faire les photos, je me déplace essentiellement avec les journalistes, me faisant ainsi passer pour l'un des leurs. L'appareil photo reflex aide déjà pas mal. Je crois que je passe assez facilement pour un journaliste étranger... Et il faut dire que l'événement était bien couvert par les médias nationaux. Toute la journée, les télévisions des cafés et des magasins montraient les images en direct des incidents dans la ville. Ici, les caméras braquées sur un manifestant s'exprimant sur les motivations de la mobilisation donnent une idée de la couverture médiatique.


Comme je l'ai déjà dit dans l'un de mes premiers messages, les manifestations ont pour objet principal le système d'éducation. Les problèmes sont nombreux, mais une des conséquences principales est l'endettement des étudiants. Quand on sait que le revenu minimum est d'environ 264 € par mois et que chaque mois de cours coûte entre 200 et 500 € [1], on imagine facilement la difficulté pour de nombreuses familles. Pour donner une idée, le site yodebo.cl [2] permet aux étudiants d'inscrire le montant de leur dette. Sur la base des informations du 5 août, la moyenne pour les 5148 étudiants inscrits est d'environ CHF 21'000.- !

Une des revendications est la renationalisation du système d'éducation, afin de financer l'éducation par une contribution collective et non pas par les étudiants eux-mêmes.

Il faut savoir que le Chili a été un laboratoire du libéralisme dès le début des années 70, notamment pour les économistes américains durant la dictature de Pinochet [3]. Ainsi, une importante vague de privatisation a ouvert le marché aux investisseurs étrangers, avec toutefois un contrôle de l'état ayant visiblement permis au pays de s'assurer une situation économique stable et meilleure que les autres pays d'Amérique du Sud. Toutefois, la privatisation du système d'éducation a conduit à une importante perte de qualité et aux autres problèmes abordés. Les revendications actuelles peuvent ainsi se résumer en une éducation publique, gratuite et de qualité [4].


[1]http://www.temoignagechretien.fr/ARTICLES/International/Les-etudiants-chiliens-contre-lultra-liberalisme/Default-3-2769.xhtml
[2] http://www.yodebo.cl/
[2] http://www.liberation.fr/monde/010135619-une-exception-chilienne-nourrie-au-liberalisme
[4] http://fech.cl/blog/2011/04/30/demandas-confech/

jeudi, 4 août 2011

Sortie terrain "Al Morado"

Hier, nous avons effectué notre seconde sortie sur le terrain dans le cadre du cours sur les avalanches. Sortie en peaux de phoques, trop stylé, avec une très belle journée. La fin de la montée s'est effectuée dans la neige...


Sur la route de la montée, magnifique vue sur le volcan San José.

Et après plus de 2 heures de route depuis Santiago, nous voici arrivé au point de départ. Préparation du matériel et départ !

Pour ceux qui ne connaîtraient pas le drapeau chilien...

Et la petite équipe durant son ascension (on était pas tous en peaux, certains ne sachant pas skier étaient en raquettes).


Paysages magnifiques...



Le but du cour était d'évaluer sur le terrain le risque d'avalanche. Pour illustrer le cours, rien de tel que quelques coulées des dernières semaines comme cette belle coulée de surface.


Pour bien évaluer le risque d'avalanche, il est nécessaire de connaître la composition du manteau neigeux. Une des études du labo s'intéresse d'ailleurs à l'évolution de celui-ci avec le temps et le but est de pouvoir développer un modèle permettant, avec les données météorologiques, de prédire l'état et l'évolution de la couche de neige.

Pour cela, on effectue un trou dans la neige, afin de pouvoir travailler sur toute la profondeur. Ici, Alvarò mesure la température de la neige en fonction de la profondeur.

Et là vous pouvez voir les deux méthodes de mesures de la densité de la neige (variant de 100 kg par mètre cube pour de la neige fraîche à plusieurs centaines de kg par mètre cube pour de la neige de printemps). A l'avant plan, Philippe, le guide, pèse un tube enfoncé dans la neige. A l'arrière plan, James, le directeur du labo, pèse un échantillon de neige. La densité constitue une information importante dans l'analyse.

Autre information essentielle est le types de cristaux formant le manteau. Avec le temps, la neige se transforme et en fonction des conditions (température, humidité, exposition), les grains prennent des formes plus ou moins stables et dangereuses pour les avalanches. La détermination se fait avec l'observation au microscope portable directement sur le terrain.


Comme on pouvait pas tous travailler dans le trou, j'ai proposé de faire un deuxième poste igloo, pour essayer une nouvelle méthode (compacter un tas de neige sur un fond déjà bien homogène avant de creuser l'intérieur, jamais fait mais pas sorcier).


Et je dois dire que ça a été très rapide. Photo à l'intérieur avec Gonzalo.


Et comme touta la journée tournait autour de la stabilité du manteau neigeux, Sebastian a voulu tester la résistance du toit... Le saut aura aura été de trop !