jeudi, 4 août 2011

Sortie terrain "Al Morado"

Hier, nous avons effectué notre seconde sortie sur le terrain dans le cadre du cours sur les avalanches. Sortie en peaux de phoques, trop stylé, avec une très belle journée. La fin de la montée s'est effectuée dans la neige...


Sur la route de la montée, magnifique vue sur le volcan San José.

Et après plus de 2 heures de route depuis Santiago, nous voici arrivé au point de départ. Préparation du matériel et départ !

Pour ceux qui ne connaîtraient pas le drapeau chilien...

Et la petite équipe durant son ascension (on était pas tous en peaux, certains ne sachant pas skier étaient en raquettes).


Paysages magnifiques...



Le but du cour était d'évaluer sur le terrain le risque d'avalanche. Pour illustrer le cours, rien de tel que quelques coulées des dernières semaines comme cette belle coulée de surface.


Pour bien évaluer le risque d'avalanche, il est nécessaire de connaître la composition du manteau neigeux. Une des études du labo s'intéresse d'ailleurs à l'évolution de celui-ci avec le temps et le but est de pouvoir développer un modèle permettant, avec les données météorologiques, de prédire l'état et l'évolution de la couche de neige.

Pour cela, on effectue un trou dans la neige, afin de pouvoir travailler sur toute la profondeur. Ici, Alvarò mesure la température de la neige en fonction de la profondeur.

Et là vous pouvez voir les deux méthodes de mesures de la densité de la neige (variant de 100 kg par mètre cube pour de la neige fraîche à plusieurs centaines de kg par mètre cube pour de la neige de printemps). A l'avant plan, Philippe, le guide, pèse un tube enfoncé dans la neige. A l'arrière plan, James, le directeur du labo, pèse un échantillon de neige. La densité constitue une information importante dans l'analyse.

Autre information essentielle est le types de cristaux formant le manteau. Avec le temps, la neige se transforme et en fonction des conditions (température, humidité, exposition), les grains prennent des formes plus ou moins stables et dangereuses pour les avalanches. La détermination se fait avec l'observation au microscope portable directement sur le terrain.


Comme on pouvait pas tous travailler dans le trou, j'ai proposé de faire un deuxième poste igloo, pour essayer une nouvelle méthode (compacter un tas de neige sur un fond déjà bien homogène avant de creuser l'intérieur, jamais fait mais pas sorcier).


Et je dois dire que ça a été très rapide. Photo à l'intérieur avec Gonzalo.


Et comme touta la journée tournait autour de la stabilité du manteau neigeux, Sebastian a voulu tester la résistance du toit... Le saut aura aura été de trop !


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